Cythère
Un pavillon à claires-voies
Abrite doucement nos joies
Qu’ éventent des rosiers amis;
L’odeur des roses, faible, grâce
Au vent léger d’été qui passe,
Se mêle aux parfums qu’elle a mis;
Comme ses yeux l’avaient promis,
Son courage est grand en sa lèvre
Communique une exquise fièvre;
Et l’Amour comblant tout, hormis
La Faim, sorbets et confitures
Nous préservent des courbatures.
Paul Verlaine
1 opmerking:
Pardon, Doarmer, pour moi c'est pas possible que d'être seulement par d'amour et sans faim d'confiture, mais je vive presque comme ça.
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